Les jeunes, grandes victimes de la crise

Publié le par JC 76

 Double peine pour les jeunes !

 

 

C'est une sorte de double peine dont sont aujourd'hui victime les jeunes. Avant la crise, ils étaient déjà les plus mal lotis sur le marché de l'emploi avec un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale et une précarisation généralisée. Une large partie de la jeunesse fait le deuil de ses aspirations, de ses rêves alors que cette période de l'existence devrait être celle de toutes les ambitions, celle de tous les possibles. Avec la crise, ce sont eux qui payent le plus lourd : le chômage des moins de 25 ans flambe avec une hausse de près de 40% sur un an. Dans un rapport rendu à la fin du mois dernier, l'OCDE attribuait à notre pays la 23ème place sur 30 concernant l'emploi des jeunes. Dans les quartiers populaires, le chômage des jeunes avec un niveau bac plus 3 a plus que doublé. Ce sont des chiffres qui font mal.

Les prochains mois seront très difficiles. A l'exemple de notre territoire Haut Normand : les jeunes sont confrontés à une terrible saignée.

Une première réflexion : les groupes industriels doivent assumer une responsabilité sociale à l'échelle de leur territoire, notamment en faveur des jeunes.


Une seconde réflexion relative aux questions de la formation. Nous constatons aujourd’hui que des formations donnant accès à un premier niveau de qualification, comme les certificats de qualification professionnelle, ne permettent pas une insertion professionnelle. Aux dires même des entreprises, les compétences acquises ne sont pas suffisantes pour exercer le métier. La formation professionnelle doit permettre aux jeunes d’accéder à une qualification reconnue dans le Répertoire National des Certifications Professionnelles, quel que soit le secteur, de s’inscrire comme une étape dans un parcours en vu d’une insertion sociale et professionnelle durable. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable d’avoir des actions de formation suffisamment longues qui prennent en compte les étapes de l’orientation jusqu’ à la qualification, en évitant les ruptures qui ne font que fragiliser et démotiver les jeunes qui se sont engagés dans ce parcours.


Cette validation de niveau permet à tout jeune de pouvoir évoluer et progresser dans sa carrière professionnelle. La formation professionnelle doit répondre aux besoins des jeunes, des territoires et des entreprises. Il est plus que nécessaire de mettre aujourd’hui les moyens pour de réelles qualifications afin de pouvoir répondre, avec les jeunes d’aujourd’hui, aux évolutions des métiers de demain.


Pour faire face:


Les Jeunes Communistes proposent plusieurs mesures pour répondre à la grande précarité de la jeunesse :

  • Mise en place d'un Revenu de solidarité Jeunesse Précaire : (A destination des Jeunes de moins de 25 ans qui se trouve être en études supérieurs dont la famille (monoparental ou non) perçoit moins de 1500€ par exemple par mois, aux jeunes de moins de 25 ans qui est sans emplois et a celui qui ce trouve être en bas salaire.)

*Prime d'autonomie,

*Gratuité des transports en commun.

*Facilité l'accès au premier logement.

*Renforcé les formations diplômantes pour les privés d'emplois,


Remarquons que tous les jeunes, quelque soit les niveaux de qualification sont concernés. Ils veulent tout simplement croire en l'avenir, construire leur autonomie, se projeter dans un horizon qui ne se limite pas au six prochains mois. Comme cela fut le cas pour les générations de leurs parents, ils aspirent à vivre et non pas à survivre.

Publié dans Problème de société

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