Alain Souchon termine sa tournée d’été par la Fête de l’Huma

Publié le par JC 76

http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/une_article_vertical/02SouchonLogo.jpgCet été, Alain Souchon s’éloigne des salles obscures qu’il a arpentées au début d’une tournée 2009-2010 intitulée Alain Souchon est Chanteur. Il prend la clé des champs pour une tournée d’été passant par les festivals. Le 11 septembre, l’artiste sera sur la Grande Scène de la Fête de l’Humanité.

 

Cela faisait longtemps qu’Alain Souchon ne s’était pas produit sur les festivals. Charmé par la magie des salles, faite de silence, d’ombre et de lumière, il préférait l’intimité des scènes cloisonnées. « J'ai opté pour les tournées d'hiver en me disant que dans les festivals, on perdait cette magie, que ça pouvait être limite kermesse, et que ça me faisait peur », déclarait-il au Télégramme début avril en vue de son passage, en juillet, aux Vieilles Charrues.

 

Convaincu par Laurent Voulzy et Etienne Daho de l’aspect merveilleux de festivals tels que celui de Carhaix, Alain Souchon délaisse donc le costume noir de sa tournée d’hiver et opte pour l’indémodable jeans, plus approprié aux concerts en plein air. C’est en tout cas ce qu’Alain Souchon promet, malicieux, sur YouTube, sans doute en souvenir de ses débuts. A l’époque, Alain Souchon arrivait sur scène habillé d’un jeans et d’une chemise fripée ; il y chantait déjà sa fragilité.

 

Aujourd’hui, la tournée d’été de l’artiste s’inscrit dans la continuité du double album live Alain Souchon est chanteur, dans lequel le public retrouve deux heures de concerts inoubliables qui reflètent le succès de son dernier album studio,  

Ecoutez d’où ma peine vient, sorti en 2008.

 

Avec ce douzième opus studio, Alain Souchon prouve qu’il n’a rien perdu de la tendresse critique qui caractérise ses complaintes entêtantes. Les paroles de chansons comme Parachute doré sont empreintes de doutes, d’ironie et de discrets engagements.

 

Pour éviter toute controverse, Alain Souchon, doux rêveur au cœur tendre, a choisi de ne pas chanter, sur scène, le dernier titre de l’album Ecoutez d’où ma peine vient, Popopo. Un geste que les spectateurs de la Fête de l’Humanité sauront apprécier à sa juste valeur.

Publié dans Fête de l'Humanité

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